Foire aux questions

Il n’existe pas de ques­tion stu­pide. Mais les gens se sen­tent stu­pides quand ils posent cer­taines questions.

C’est pourquoi nous avons répon­du aux ques­tions que tu aurais prob­a­ble­ment envie de pos­er tout haut.

Quelle que soit ta ques­tion, c’est ici où tu trou­veras la réponse.

Info­s­exe

Com­ment est-ce que je fais pour par­ler avec mon ou ma parte­naire à pro­pos de rela­tions sex­uelles à risques réduits ? 

Voici quelques con­seils à retenir quand tu par­leras avec ton ou ta parte­naire à pro­pos de rela­tions sex­uelles à risques réduits :

  • Si c’est la pre­mière fois que tu en par­les, n’attends pas que vous soyez « dans le feu de l’action ». Il vaut mieux en par­ler quand vous êtes tous les deux déten­dus et dans un bon état d’esprit.
  • Essaie réelle­ment de né pas te stress­er! Il est sou­vent plus stres­sant de penser à ce qu’on va dire à son ou sa parte­naire que d’en par­ler. Reste calme et dis ce que tu as à dire.
  • Par­ler de rela­tions sex­uelles à risques réduits et du con­sen­te­ment n’est pas une con­ver­sa­tion que tu auras une seule fois. Les choses peu­vent chang­er au fur et à mesure que ta rela­tion avance, alors il faut garder ouvertes les voies de la com­mu­ni­ca­tion avec ton ou ta parte­naire. N’aie pas peur de dis­cuter de la pos­si­bil­ité de faire les choses différemment.
  • Pour obtenir de l’information, jetez un œil à ce site Web et les sites dans notre page [Ressources] ensem­ble ou allez à une clin­ique ensem­ble. Cela aidera à bris­er la glacé pour que vous puissiez par­ler de pra­tiques sex­uelles à risques réduits.

Com­bi­en de temps devrais-je atten­dre avant d’avoir des rela­tions sexuelles ? 

Tu es la seule per­son­ne qui puisse répon­dre à cette ques­tion. Cer­taines per­son­nes déci­dent d’attendre un cer­tain temps, d’autres déci­dent d’avoir des rela­tions sex­uelles avec quelqu’un qu’elles con­nais­sent depuis peu. Le plus impor­tant est que vous soyez tous les deux prêts et que vous puissiez en par­ler avant d’avoir des rela­tions sexuelles.

Est-ce que les rela­tions sex­uelles peu­vent causer de la douleur ? 

Tu né devrais pas néces­saire­ment avoir mal pen­dant les rela­tions sex­uelles. Si tu as des rela­tions vagi­nales, tu pour­rais avoir de l’inconfort et tu pour­rais saign­er un peu les pre­mières fois. Par con­tre, il né devrait pas y avoir de douleur au pénis. Si la douleur per­siste, con­sulte ton four­nisseur de soins de san­té pour déter­min­er la nature du problème.

S’il y a de la douleur lors des rela­tions vagi­nales ou anales, il se peut que la région né soit pas assez lubri­fiée (mouil­lée). Si c’est le cas, tu peux enduire le con­dom d’un lubri­fi­ant à base d’eau ou utilis­er un con­dom qui est déjà lubri­fié. Il est tou­jours mieux d’avoir beau­coup de lubri­fi­ant. Aus­si, tu pour­rais avoir mal si tu n’es pas dans une posi­tion con­fort­able. Dans ce cas, tu as le droit d’arrêter et de réfléchir à ce qui te con­vient le mieux.

Est-ce vrai ce qu’on racon­te sur la masturbation ? 

Il existe plusieurs mythes con­cer­nant la mas­tur­ba­tion, par exem­ple, si tu te mas­turbes, tu devien­dras aveu­gle ou tu pousseras des poils sur tes mains. Ces his­toires peu­vent être amu­santes, mais heureuse­ment elles sont fauss­es. En fait, la mas­tur­ba­tion est une façon de sat­is­faire à ton désir sex­uel sans avoir de rela­tions sex­uelles et d’explorer ton pro­pre corps pour appren­dre ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas.

Tous mes amis sont sex­uelle­ment act­ifs, mais moi je né veux pas l’être. Qu’est-ce que je dois faire ? 

C’est à eux de choisir de faire ce qu’ils veu­lent de leur corps, tout comme c’est à toi de choisir de faire ce que tu veux du tien. Ils sont peut-être prêts à avoir des rela­tions sex­uelles, mais cela né veut pas dire que tu dois être prêt ou prête aus­si. Ou ils dis­ent peut-être qu’ils sont sex­uelle­ment act­ifs parce qu’ils né veu­lent pas que les autres pensent qu’ils sont vierges. En 12e année, la moitié des ado­les­cents a déjà été sex­uelle­ment active et l’autre moitié né l’a pas encore été : tout le monde n’est pas sex­uelle­ment act­if, alors si tu n’es pas prêt ou prête, attends.

Je suis prêt ou prête à avoir des rela­tions sex­uelles, mais tous les mes­sages me dis­ent d’attendre. Qu’est-ce que je dois faire ? 

C’est à toi de choisir de faire ce que tu veux de ton corps. D’autres per­son­nes n’ont pas de rela­tions sex­uelles parce qu’elles né sont pas prêtes, mais tu n’es pas obligé ou oblig­ée d’avoir les mêmes sen­ti­ments. Ou elles dis­ent peut-être qu’elles né sont pas sex­uelle­ment actives parce qu’elles veu­lent que les autres pensent qu’elles sont vierges. En 12e année, la moitié des ado­les­cents a déjà été sex­uelle­ment active et l’autre moitié né l’a pas encore été : si tu es prêt ou prête, assure-toi d’être pré­paré ou pré­parée et d’avoir toute l’information qu’il te faut pour pren­dre la bonne décision.

Les ITS

Est-ce que je peux attrap­er une ITS d’un siège de toilette ? 

Non. Les organ­ismes qui causent les ITS né peu­vent pas vivre à l’extérieur du corps humain pour très longtemps parce qu’ils ont besoin d’un envi­ron­nement chaud et humide pour sur­vivre. Même les ITS tenaces comme la tri­chomonase né peu­vent pas sur­vivre sur un siège de toi­lette froid et dur. Alors, tu peux t’asseoir sur un siège de toi­lette sans souci.

Est-ce que je peux attrap­er une ITS en don­nant des baisers ? 

Il y a un léger risqué de trans­met­tre cer­taines ITS (p. ex., l’herpès et la syphilis) en don­nant des bais­ers, mais les prob­a­bil­ités sont minces. Il existe, par con­tre, des ITS qui peu­vent infecter la gorge, telles que la chlamy­dia et la gon­or­rhée, mais il est peu prob­a­ble qu’elles soient trans­mis­es en don­nant un bais­er sur la bouche, même un bais­er à bouche ouverte.

Cepen­dant, si tu donnes des bais­ers autour des organes géni­taux et que ton ou ta parte­naire a une ITS, il devient plus prob­a­ble que tu l’attrapes. Si tu donnes des bais­ers ou tu as des rela­tions orales dans la région géni­tale, il vaut mieux met­tre un con­dom sur le pénis ou une digue den­taire sur le vagin, la vul­ve, l’anus ou le scrotum.

Est-ce que je peux attrap­er une ITS sans avoir eu de rela­tions sexuelles ? 

Un bon nom­bre d’ITS peu­vent être trans­mis­es par un con­tact direct avec la région infec­tée, même sans rela­tions sex­uelles (la péné­tra­tion), telles que l’herpès, la syphilis et les ver­rues géni­tales. Elles peu­vent se pro­duire sur la peau sur ou autour des organes géni­taux, de l’anus et de la bouche.

Il existe aus­si des ITS qui peu­vent être trans­mis­es par les liq­uides du corps (le sang, le sperme ou les liq­uides vagin­aux), telles que la gon­or­rhée, la chlamy­dia, le VIH et l’hépatite. Alors si ton ou ta parte­naire a une infec­tion et que son sperme, son liq­uide pré-éjac­u­la­toire ou ses liq­uides vagin­aux entrent en con­tact avec les liq­uides de ton corps, tu pour­rais attrap­er une infec­tion sans avoir eu de rela­tions sexuelles.

D’autres ITS telles que les poux du pubis et encore une fois la syphilis aiment se tenir à l’extérieur du corps. Tu n’attraperais pas ces ITS d’un endroit comme un siège de toi­lette, mais tu pour­rais les attrap­er dans des envi­ron­nements où elles sur­vivent tels que les draps, les servi­ettes ou les mail­lots de bain. Si tu partages de tels objets avec un ou une parte­naire ayant une infec­tion, tu cours le risqué d’attraper une infection.

Est-ce que je peux attrap­er une ITS de la masturbation ? 

Les ITS sont trans­mis­es d’une per­son­ne à une autre. Si tu as une ITS sur une par­tie de ton corps, il serait presque impos­si­ble de la trans­met­tre à une autre par­tie de ton corps.

Est-ce que je dois le dire à mon ou ma parte­naire si j’ai une ITS

C’est une bonne idée de le dire à ton ou ta parte­naire si tu as une ITS, même si tu né veux pas le lui dire. Si tu as déjà eu un con­tact sex­uel avec lui ou elle, il ou elle devrait se faire tester puisque cer­taines ITS peu­vent causer des prob­lèmes de san­té graves si elles né sont pas traitées. Elles peu­vent aus­si être trans­mis­es et retrans­mis­es et tu pour­rais attrap­er de nou­veau l’infection même si tu as déjà eu un traitement.

Si tu as un résul­tat posi­tif pour la gon­or­rhée, la chlamy­dia, le VIH, l’hépatite B ou la syphilis, tu peux le dire à tes parte­naires toi-même (lis la page Trans­met­tez vos résul­tats… Pas votre ITS pour avoir des con­seils) ou une infir­mière de san­té publique peut le faire à ta place, sans révéler ton iden­tité. La San­té publique né fait pas de suivi pour l’herpès, les ver­rues géni­tales, les poux du pubis ou la tri­chomonase, mais il est quand même recom­mandé que tu aver­tiss­es tes parte­naires sex­uels si tu as une de ces infections.

Com­ment puis-je savoir si j’ai une ITS ou si c’est un symp­tôme d’une maladie ? 

Tu né le sauras pas à moins d’aller te faire tester chez ton four­nisseur de soins de san­té ou dans une clin­ique. Né pré­sume pas qu’il s’agit de rien : si tu as une ITS, il vaut mieux la traiter tôt.

Le con­dom s’est déchiré et mon parte­naire m’a dit qu’il a le VIH. Qu’est-ce que je dois faire ? 

Tout comme il y à la pilule du lende­main pour aider à empêch­er une grossesse, il existe aus­si un genre de « traite­ment du lende­main » si tu as été exposé ou exposée au VIH. Il s’appelle la « pro­phy­lax­ie post-expo­si­tion » ou PPE. La PPE con­siste à pren­dre des médica­ments con­tre le VIH très peu après l’exposition pos­si­ble au virus afin d’empêcher l’infection VIH de s’installer. La PPE n’est pas disponible à tout le monde et il faut l’utiliser dans les deux heures qui suiv­ent l’exposition. Si tu as eu un con­tact avec une per­son­ne qui pour­rait être séropos­i­tive pour le VIH (un con­tact inclut les rela­tions anales ou vagi­nales, des blessures dues aux aigu­illes ou le partage d’aiguille), rends-toi à l’urgence – on recom­mande le Cen­tre des sci­ences de la san­té (Health Sci­ences Cen­tre) si tu es à Win­nipeg – ou appelle Info-San­té au 2047888200 ou au 18883159257 (sans frais).

Est-ce que je peux attrap­er une ITS d’une per­son­ne de même sexe que moi ? 

Oui. Les ITS peu­vent être trans­mis­es par un con­tact peau à peau avec la région infec­tée ou par les liq­uides du corps (le sang, le sperme, les liq­uides vagin­aux) entre deux per­son­nes, peu importe leur sexe.

Le con­dom

Vaut-il mieux utilis­er deux con­doms au lieu d’un seul pour être encore plus sûr ? 

Non. Utilis­er deux con­doms peut en fait moins te pro­téger que si tu n’utilises qu’un seul. C’est parce que les rela­tions sex­uelles causent de la fric­tion entre les deux con­doms ce qui aug­mente les prob­a­bil­ités que les con­doms se déchirent.

Est-ce qu’on peut utilis­er un con­dom dans la douche ou sous l’eau ? 

Tu peux, mais le con­dom né sera pas aus­si effi­cace. S’il y a du chlore dans l’eau ou d’autres pro­duits tels que le savon ou un bain mousseux, cela peut faire en sorte que le con­dom se déchire. Si tu vas utilis­er un con­dom sous l’eau, mets-le avant d’entrer dans l’eau.

Est-ce qu’on peut utilis­er un con­dom mas­culin et un con­dom féminin en même temps ? 

Non. Utilis­er les deux con­doms en même temps peut causer de la fric­tion qui pour­rait faire en sorte que les deux con­doms glis­seront ou se déchireront. De plus, l’anneau extérieur du con­dom féminin pour­rait être poussé plus loin dans le vagin.

Est-ce que je peux utilis­er les con­doms en peau d’agneau si j’ai une allergie au latex? 

Les con­doms en peau d’agneau né sont pas recom­mandés parce que les pores (trous) sont trop grands pour empêch­er la trans­mis­sion d’ITS. Les con­doms en polyuréthane sont une meilleure option si tu as une allergie au latex.

Est-ce que le con­dom peut rester coincé à l’intérieur du vagin ? 

Il peut si le parte­naire né se retire pas cor­recte­ment. N’oublie pas de tenir la base du con­dom et la base du pénis en même temps au moment de retir­er le pénis. Si le con­dom reste coincé à l’intérieur du vagin, il y a une pos­si­bil­ité que tu n’aies pas été com­plète­ment pro­tégée con­tre une ITS ou une grossesse.

Si j’utilise un con­dom, je perds l’érection. Qu’est-ce que je dois faire ? 

Pro­cure-toi des con­doms avant d’avoir des rela­tions sex­uelles et exerce-toi à t’en servir ou mas­turbe-toi en por­tant le con­dom. De cette manière, tu pour­ras t’habituer à le met­tre et à t’en servir, et tu seras plus déten­du quand vien­dra le moment de le met­tre avant les rela­tions sex­uelles; il est moins prob­a­ble alors que tu perdes l’érection.

La grossesse et la contraception

Que se passera-t-il si j’oublie d’utiliser ma contraception ? 

Per­son­ne n’est par­fait. Nous savons que la con­tra­cep­tion est plus effi­cace si elle est util­isée selon le mode d’emploi. À chaque fois que tu l’oublies, tu aug­mentes le risqué de devenir enceinte.

Cepen­dant, si tu oublies de la pren­dre, prends-la aus­sitôt que pos­si­ble. Aus­si, décide si tu dois utilis­er une [Con­tra­cep­tion d’urgence].

Afin de t’assurer d’être pro­tégée con­tre une grossesse et de repren­dre le rythme de la con­tra­cep­tion, cela dépend du type de con­tra­cep­tion que tu utilis­es, à quelle semaine tu te trou­ves dans ton cycle et à quel point tu es en retard sur ta con­tra­cep­tion. Jette un œil sur Reprenez le rythme dans le site Web maSexualité.ca pour répon­dre à quelques ques­tions; ce ques­tion­naire t’aidera à trou­ver la meilleure manière de repren­dre et de main­tenir le rythme.

Aus­si, si tu par­les avec ton four­nisseur de soins de san­té, tu pour­ras peut-être trou­ver une dif­férente méth­ode de con­tra­cep­tion qui te per­me­t­trait plus facile­ment de garder le bon rythme.

Pourquoi est-ce que le phar­ma­cien me demande tou­jours si j’utilise une méth­ode de con­tra­cep­tion lorsque je fais rem­plir une ordonnance ? 

Cer­tains médica­ments peu­vent affecter l’efficacité de ta méth­ode de con­tra­cep­tion, mais cela dépend de beau­coup de choses (les médica­ments qu’il te faut, la méth­ode de con­tra­cep­tion que tu utilis­es, d’autres prob­lèmes de san­té, etc.). Le phar­ma­cien a besoin de toute cette infor­ma­tion pour s’assurer que tes médica­ments n’affecteront pas l’effet de ta méth­ode de contraception.

Quelles hor­mones se trou­vent dans les pilules contraceptives ? 

Cer­taines pilules con­tra­cep­tives con­ti­en­nent un mélange des hor­mones œstrogène et prog­estérone qui empêche tes ovaires de pro­duire des œufs (l’ovulation). D’autres con­ti­en­nent seule­ment la prog­es­tine. Cer­taines pilules ont des dos­es d’hormones plus élevées que d’autres. Pour appren­dre quelle méth­ode de con­tra­cep­tion te con­vient le mieux, par­les-en avec ton four­nisseur de soins de santé.

Est-ce que je vais pren­dre du poids si je prends la pilule ? 

Cer­taines femmes pren­nent du poids ou per­dent un peu de poids lorsqu’elles pren­nent la pilule, mais la plu­part main­ti­en­nent leur poids. Les dos­es d’hormones dans les pilules con­tra­cep­tives sont assez faibles alors elles n’affectent pas beau­coup le poids.

La pilule con­tra­cep­tive a‑t-elle des effets à long terme sur la fertilité ? 

Non. Tu pour­ras encore devenir enceinte après que tu auras arrêté de pren­dre la pilule même si tu l’auras prise pen­dant longtemps. Quand les femmes arrê­tent de pren­dre la pilule, leurs règles devi­en­nent plus régulières après quelques mois. Chez cer­taines femmes, les règles rede­vi­en­nent nor­males après seule­ment six mois ou plus. Cela né veut pas pour autant dire que tu né pour­ras pas devenir enceinte pen­dant cette péri­ode : aus­sitôt que tu oublies une pilule ou que tu arrêtes de la pren­dre, les prob­a­bil­ités que tu devi­ennes enceinte augmentent.

Que se passera-t-il si j’apprends que je suis enceinte et que je prends la pilule? 

Rien, fort prob­a­ble­ment. Les prob­a­bil­ités que quelque chose arrive au fœtus parce que tu pre­nais des pilules con­tra­cep­tives sont min­imes. Tu devrais, par con­tre, arrêter de pren­dre la pilule pen­dant ta grossesse (tu n’en auras pas besoin de toute façon). Par­le avec ton four­nisseur de soins de san­té dès que pos­si­ble pour dis­cuter de tes options con­cer­nant ta grossesse.

Est-ce que je peux avoir des rela­tions sex­uelles pen­dant ma grossesse? Et si j’ai une ITS

Si tu es enceinte, tu peux avoir des rela­tions sex­uelles du moment que c’est con­fort­able pour toi. Les rela­tions sex­uelles né vous fer­ont aucun mal, à toi et au fœtus. Si tu as une ITS, n’oublie pas que cer­taines ITS peu­vent causer du dom­mage au fœtus si elles né sont pas traitées (lis la page [Les ITS] pour obtenir de l’information). Avec l’aide de ton four­nisseur de soins de san­té, trou­ve des moyens de min­imiser les risques pos­si­bles à ta san­té et à celle du fœtus causés par une ITS.

Est-ce que je peux encore avoir mes règles pen­dant la grossesse ? 

Oui. Tu pour­rais avoir des règles légères et irrégulières pen­dant la grossesse, mais le saigne­ment né devrait pas être aus­si abon­dant que pen­dant tes règles normales.

Il y a aus­si ce qu’on appelle des saigne­ments d’implantation qui peu­vent se pro­duire lorsque l’œuf fer­til­isé s’implante dans l’utérus. Ces saigne­ments né se pro­duisent pas chez toutes les femmes, mais cer­taines femmes peu­vent avoir des pertes brun rosé qu’elles pren­dront pour leurs règles.

Est-ce qu’on peut avoir des rela­tions sex­uelles avec une femme pen­dant ses règles? 

Oui. Tu devrais quand même te pro­téger parce qu’il est pos­si­ble de trans­met­tre une ITS ou de devenir enceinte. Cepen­dant, il y à la ques­tion d’être à l’aise avec l’idée : cer­taines femmes peu­vent avoir des douleurs ou des cram­pes et le ou la parte­naire doit accepter la présence de sang pen­dant les rela­tions sexuelles.

Est-il pos­si­ble de remar­quer les symp­tômes d’une grossesse avant la date pré­sumée de mes prochaines règles? 

Oui, mais la plu­part des femmes né sen­tiront aucun symp­tôme avant la date pré­sumée de leurs prochaines règles puisqu’il n’y a pas encore assez d’hormones de grossesse dans leur corps pour pro­duire des change­ments appar­ents. Par con­tre, cer­taines femmes remar­quent des symp­tômes plus tôt que d’autres, alors c’est possible.

Com­ment est-ce que je fais pour annon­cer ma grossesse à mes parents? 

Trou­ve un moment tran­quille où tu pour­ras leur par­ler en tête-à-tête et dis-leur que tu as quelque chose d’important à leur dire. Ensuite, sois tout sim­ple­ment hon­nête et dis-leur que tu es enceinte. Vaut mieux le dire directe­ment que d’essayer de le cacher ou d’être malhonnête.

Pré­pare-toi pour leurs réac­tions, même s’il est dif­fi­cile pour toi d’y penser. Tu as prob­a­ble­ment mis du temps à démêler tes pro­pres émo­tions et ce sera prob­a­ble­ment de même pour tes parents.

Si tu crois que ce sera trop dif­fi­cile pour toi de l’annoncer seule, demande à un ami ou une amie ou à un adulte en qui tu as con­fi­ance de t’accompagner.

Les tests

Qu’est-ce qu’un test Pap et est-ce qu’il cause de la douleur ? 

Le test Pap est util­isé pour dépis­ter le can­cer du col utérin. Un four­nisseur de soins de san­té insère un spécu­lum (un out­il qui lui per­met de voir l’intérieur du vagin) et prend ensuite un frot­tis de ton col utérin à l’aide d’un long coton-tige. Le proces­sus né prend qu’environ une minute et peut causer un peu d’inconfort mais pas vrai­ment de douleur.

Quand je fais un test d’urine (pipi) ou de sang, est-ce que le médecin sait si j’ai pris de la drogue ? 

Non. Il fera seule­ment les tests que tu auras demandés.

Est-ce qu’on peut faire un test pour dépis­ter toutes les ITS

Dans le cas de cer­taines ITS (p. ex., l’herpès et le VPH), la seule façon de faire un diag­nos­tic pré­cis est si tu as une éclo­sion (des lésions, des clo­ques, des ver­rues, etc.). Cepen­dant, tu peux cer­taine­ment deman­der un test pour dépis­ter les ITS qui peu­vent être diag­nos­tiquées en tout temps, même si ton four­nisseur de soins de san­té te dit qu’il n’est pas néces­saire. Tu as le droit d’avoir accès aux ser­vices de soins de san­té et d’être au courant de ce qui se passé dans ton corps.

La gon­or­rhée et la chlamy­dia peu­vent être dépistées à l’aide d’une analyse d’urine (pipi). Générale­ment, le test né se fait plus par un frot­tis du pénis (l’urètre) ou du col utérin. La syphilis, le VIH, l’hépatite et les anti­corps de l’hépatite (pour véri­fi­er votre immu­nité) peu­vent être dépistés à l’aide d’une analyse de sang. Chez les femmes, la VB et la tri­chomonase sont dépistées à l’aide d’un frot­tis du vagin. Lis la page [Les ITS] pour obtenir plus d’information sur toutes ces infections.

Est-ce que les tests de dépistage des ITS coû­tent quelque chose ? 

Non. Ces tests sont cou­verts par le régime provin­cial de san­té, alors du moment que tu as ta carte ou ton numéro de san­té, les tests sont gratuits.

Est-ce que je devrais me faire tester après que j’ai eu des rela­tions orales ? 

Oui. Plusieurs ITS peu­vent être trans­mis­es par les rela­tions orales (la bouche sur le pénis, le vagin ou l’anus), alors tu devrais te faire tester pour dépis­ter une ITS, que tu aies don­né ou reçu les rela­tions orales. Les con­doms et les digues den­taires per­me­t­tent d’avoir des rela­tions sex­uelles plus sûres.

Dois-tu subir un test séparé si tu as eu des rela­tions anales ? 

Oui. Chaque par­tie du corps qui a été util­isée pen­dant les rela­tions sex­uelles devrait se faire tester pour dépis­ter une ITS.

Si j’ai une érec­tion pen­dant un test de dépistage d’ITS, est-ce normal? 

Tu pour­rais avoir une érec­tion pen­dant un test et oui, cela est tout à fait nor­mal. Hon­nête­ment, les four­nisseurs de soins de san­té ont tout vu. C’est une affaire de rien pour eux. Les pénis réagis­sent par­fois au touch­er et les four­nisseurs de soins de san­té le com­pren­nent. Toute­fois, si tu es mal à l’aise, dis à ton four­nisseur de soins de san­té que tu préfères te faire tester plus tard.